1er Café littéraire : Louis Grall invité le mardi 11 août 2015
Le musée-maison natale de Pierre Jakez Hélias accueille mardi 11 août à 20 heures 30, pour son premier café littéraire, l’écrivain et poète Louis Grall.
Poèmes de la vie ordinaire / Barzonegou ar vuhez ordinal
Louis Grall est né à Brest en 1952. Écrivain de langue française, il est l’auteur de quatre romans et d’un poème bilingue le « Chemin an Hent ».
Autodidacte en langue bretonne, ses articles et poèmes en breton paraissent régulièrement depuis quinze ans dans la revue Brud Nevez. Pour Ar Skol Vrezoneg, il anime depuis plusieurs années les cours de breton destinés aux débutants.
Poète et romancier, Louis Grall viendra présenter à Pouldreuzic, ses « Poèmes de la vie ordinaire« . Le recueil regroupe différents textes à caractère poétique composés en une trentaine d’années. Tous ont été rédigés en français et en breton.
Je n’ai pas de lien de parenté avec Xavier Grall, si ce n’est peut-être un lien spirituel que je reconnais volontiers. Il a influencé ma façon d’écrire, de même que l’écrivain de Manosque Jean Giono.
Je suis né à Brest d’un père natif de Rosnoën et d’une mère provençale. Cette dualité m’influence aussi.
J’ai toujours eu le désir d’écrire. Cela remonte à l’enfance et peut-être plus avant ! A l’école primaire et au collège j’aimais composer ce que l’on appelait des « rédactions ». Plus tard, vers l’âge de 20 ans, je voulus écrire « une vraie histoire ».
Je travaille lentement et par épisodes. Chacun de mes romans a été composé sur une période de deux à trois ans. Le recueil « Poèmes de la vie ordinaire / Barzonegou ar vuhez ordinal » regroupe des textes écrits en un quart de siècle !
Ce que je cherche à exprimer, par de courts textes en prose, c’est la poésie sous ses différentes manifestations, que ce soit la quête d’une identité (« Le voleur d’étoiles« ), le roman rock de Brest (« Le port de lassitude« ), La vie recomposée d’une aïeule paysanne (« Le vitrail des loups« ) ou le Nord et le Sud de mes origines (« Cargos noirs de nos âmes« ).
En 1999, à l’âge de 47 ans, j’ai commencé à apprendre le breton. Contrairement à beaucoup, je n’ai pas abandonné. Je pratique la langue autant que je le peux, et l’enseigne aussi aux débutants. J’écris régulièrement dans la revue bimestrielle Brud Nevez. Cela me conforte, sans pour autant constituer un handicap dans l’expression de ma langue maternelle (au contraire, je le pense, la richesse du breton étant d’être à la fois très concrète et poétique).
En 2008 j’ai exprimé ma « profession de foi » vis-à-vis de la langue bretonne dans le poème en prose bilingue Le Chemin / An Hent.
Aujourd’hui je crois possible de considérer le recueil Poèmes de la vie ordinaire / Barzonegou ar vuhez ordinal comme un aboutissement de mon travail mené parallèlement dans les deux langues, même si, je le sais, je ne « penserai » jamais breton, celui-ci demeurant toujours « à l’extérieur » de mon imaginaire.
Bibliographie
- Editions Bretagnes : Le voleur d’étoiles (primé en 1988 par l’association des écrivains bretons)
- Editions Le Liogan : Le voleur d’étoiles, Le port de lassitude, Le Vitrail des loups, Cargos noirs de nos âmes
- Editions An Amzer Poésies : Le Chemin / An Hent
- Editions Emgleo Breiz : Poèmes de la vie ordinaire / Barzonegou ar vuhez ordinal
Pratique
- Mardi 11 août à 20 heures 30
- Musée-maison natale de Pierre Jakez Hélias
20, rue de Quimper à Pouldreuzic - Entrée libre.