Atlas de la biodiversité communale
Les oiseaux
Les hirondelles
Traditionnellement, nous associons l’arrivée des hirondelles à celle des beaux jours mais lorsqu’on les voit revenir fin avril sur leur lieu de nidification, elles sont déjà dans notre région depuis plusieurs semaines. En effet, quand elles arrivent, c’est au-dessus des marais qu’on peut d’abord les observer ; c’est là qu’elles trouveront dès le mois de mars suffisamment d’insectes pour reprendre des forces après leur migration depuis l’Afrique.
Comment distinguer les trois espèces d’hirondelles que l’on trouve en Bretagne ?
L’hirondelle rustique
L’hirondelle rustique est également appelée hirondelle de cheminée car elle pouvait installer son nid dans un coin des très grandes cheminées qu’on trouvait autrefois dans certaines régions d’Europe. Actuellement, les nids sont installés surtout dans des granges, des étables ou de vieux bâtiments possédant une ouverture permanente. C’est donc essentiellement une hirondelle de la campagne.
Autrefois très abondante, cette hirondelle est en déclin marqué… À cela deux explications : d’une part, l’utilisation croissante de pesticides depuis une quarantaine d’années les prive de ressources alimentaires et d’autre part, la modernisation des bâtiments d’élevage offre moins de sites propices à l’installation des nids.
L’hirondelle de fenêtre
Les oiseaux sont fidèles à leur site de reproduction et d’une année sur l’autre, les nids sont réparés et réoccupés. Malheureusement, on constate parfois que ces nids sont détruits en hiver par les propriétaires, sans doute pour éviter les salissures au sol. Cet inconvénient peut facilement être évité en plaçant une planchette de bois juste sous les nids.
L’hirondelle de rivage
Contrairement aux deux espèces précédentes qui dépendent fortement de l’homme pour nicher, c’est le plus souvent en milieu naturel que les hirondelles de rivage installent leur colonie. Celle-ci peut comporter plusieurs dizaines de trous creusés dans des parois verticales de sable ou d’argile. Le nid est construit dans une petite chambre au bout de ces tunnels de 60 à 70 cm de profondeur. Par ici, on trouvera donc l’hirondelle de rivage sur les dunes et les falaises littorales.
Les colonies se déplacent souvent car les sites favorables sont régulièrement détruits ou recréés en fonction de l’érosion littorale.
Si l’hirondelle de rivage est la première à arriver chez nous, dès la mi-mars, c’est également la première à entamer sa migration de retour dès les premiers jours du mois d’août.
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